Elle comprend tout acte (ou omission) comportemental ou verbal qui cause ou pourrait causer des troubles comportementaux, cognitifs, émotionnels ou mentaux chez l’enfant.

Elle est infligée en ignorant ou en rejetant la réaction émotionnelle de l’enfant ou en lui faisant honte et en l’humiliant. 

Elle renvoie à :

  • Violence verbale : appellations blessantes ou humiliantes, dénigrement, insultes, injures, hurlements, menaces.
  • Violence non verbale : rejet, indifférence, mépris, ignorance des besoins et des appels de l’enfant.
  • Toutes formes d’enfermement, isolement et de ségrégation imposées qui empêchent l’enfant d’établir des relations avec son entourage ou l’extérieur.
  • L’exposition à des expériences effrayantes ou traumatisantes, l’exposition répétée et continue à la violence conjugale.

Elle peut consister en un seul geste ou des actes répétés : 

  • Battre, frapper, secouer, donner des coups de pied, ou agresser un enfant avec un objet ou une arme.
  • Etouffer, mordre, griffer
  • Couper, brûler
  • Attacher

Les conséquences des traumatismes au niveau psychologique et comportemental peuvent être immédiates (mutisme, perte de mémoire, paralysie) ou se manifester plus tard, et même au moment le plus inattendu. 

Les traumatismes générés par la violence subie au cours de l’enfance augmentent les risques pour la victime de développer des comportements addictifs, à risques ou pathologiques, et certaines maladies chroniques à l’âge adulte. 

Les conséquences immédiates et sur le long terme de la violence sont ainsi nombreuses :

  • Retard de développement cognitif, psychosocial 
  • Troubles de l’alimentation et du sommeil
  • Sentiment de honte et de culpabilité
  • Perte de l’estime de soi
  • Dépression et angoisse
  • Difficultés dans les relations avec les autres
  • Agressivité
  • Hyperactivité
  • Délinquance, violence et prise de risques
  • Mauvais résultats scolaires
  • Consommation de tabac, d’alcool ou des drogues
  • Comportements sexuels à risque
  • Automutilation
  • Comportement suicidaire

Dans la majorité des situations, les conséquences sur le développement neurologique, cognitif et affectif dans le long terme sont en général plus importantes que les blessures physiques immédiates.

Les conséquences de la violence

  • Des traumatismes physiques
  • Traumatismes à l’abdomen ou au thorax
  • Lésions cérébrales
  • Ecchymoses et zébrures
  • Brûlures
  • Lésions du système nerveux central
  • Fractures
  • Lacérations et abrasions
  • Lésions oculaires
  • Trouble auditif

Dans certains cas, les traumatismes physiques entrainent l’affaiblissement chronique et irréversible de la partie du corps qui a été atteinte. Chaque moment de fatigue et de baisse des défenses immunitaires du sujet réveillera le traumatisme physique subi. 

Dans les cas plus graves, les agressions physiques peuvent provoquer une forme d’invalidité permanente qui affecte les capacités et l’autonomie de la victime tout au long de sa vie.